Ce samedi 1er juin, sur le site Internet de La Presse, plusieurs articles sur la page d’accueil ont comme thématique «Ralentir».
La plupart des articles sont des plus insignifiants les uns que les autres.
Heureusement, une des seules journalistes respectables à ce média, Marie-Ève Fournier, n’a pas contribué à cette mascarade.
La Presse, y va même parfois de publicité sur son site, nous invitant à contribuer pour un média indépendant.
Celle-là est totalement absurde !
Il est difficile de savoir ici s’il est question d’indépendance politique ou d’indépendance de fortune.
La Presse n’a jamais été indépendante au niveau politique. Elle a toujours été fédéraliste et collé sur le Parti Libéral du Canada et celui du Québec. Son intégration à la grande structure de Power Corporation oblige.
Quant à son indépendance de fortune, La Presse a bénéficié, tout comme de nombreux médias canadiens, de largesse en subventions de la part des gouvernements (fédéral, provincial) que ce soit sous forme de contribution directe ou encore sous forme de multiples publicités de gouvernements ou de l’une ou plusieurs de leurs sociétés d’État (SAQ, Hydro-Québec,…).
La Presse n’est pas indépendante.
Revenons à la thématique «Ralentir».
Premièrement, La Presse devrait ralentir sa bullshit.
Ensuite, quand on se promène près du siège social de La Presse à Montréal, il est facile de comprendre d’où est venue cette thématique « ralentir».
Plusieurs rues entourant le secteur du siège social de La Presse dans le Vieux-Montréal sont en réfection. Tout circule au ralenti.
Peut-être au final que ce «ralentir» de ce samedi dans La Presse est un message à la conne qui dirige la Ville de Montréal et de lui dire, directement, de ralentir sa folie des cônes oranges et de sa mauvaise gestion de la ville.
Probablement aussi que ce «ralentir» est de dire aux montréalais de ralentir leurs ardeurs tant qu’à leurs appuis à cette maire qui est en train de détruire la 10ᵉ plus grande ville francophone au monde.
Oh… le 10ᵉ vous étonne ici.
Sachez même que Paris n’est plus la plus grande ville francophone du monde. C’est maintenant Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo.
Dans ce classement, Montréal figure désormais au 10ᵉ rang.
1- Kinshasa, en République démocratique du Congo : 12,8 millions d’habitants
2- Paris, en France : 11 millions d’habitants
3- Abidjan, en Côte d’Ivoire : 5,4 millions d’habitants
4- Yaoundé, au Cameroun : 4,6 millions d’habitants
5- Casablanca, au Maroc : 4,3 millions d’habitants
6- Bamako, au Mali : 4 millions d’habitants
7- Ouagadougou, au Burkina Faso : 3,8 millions d’habitants
8- Alger, en Algérie : 3,7 millions d’habitants
9- Dakar, au Sénégal : 3,7 millions d’habitants
10- Montréal, au Québec, au Canada : 3,7 millions d’habitants
11- Mbuji-Mayi, en République démocratique du Congo : 3,6 millions d’habitants
12- Douala, au Cameroun : 3,6 millions d’habitants
13- Port-au-Prince, à Haïti : 3,1 millions d’habitants
14- Conakry, en Guinée : 2,9 millions d’habitants
15- Beyrouth, au Liban : 2,8 millions d’habitants
Peut-être aussi que La Presse veut envoyer un message aux francophones de ralentir leur désertion de Montréal, car sinon la ville va être éventuellement rattrapée par Port-au-Prince.
Quoi qu’il en soit, cette thématique de La Presse est totalement insignifiante. Pas étonnant qu’on finira par parler au passé de ce média qui a été jadis un grand quotidien et qui offrait toute une brique aux lecteurs du samedi. C’était une autre époque, mais ils ont décidé de ralentir.
À trop vouloir ralentir, la disparition fait place.