Les jeux olympiques de Paris 2024 sont lancés depuis le 26 juillet et ça bien mal parti avec une cérémonie d’ouverture controversée.
Controversée, car le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture, Thomas Jolly, a voulu choquer, faire réagir les gens, en mettant de l’Avant un hommage à la communauté LGBTQXYZ++oo avec une mise en scène, une parodie, de ce que certains ont interprété comme « La Cène », joué par des drags queen, une interprétation du dernier repas de Jésus avec ses apôtres, tel que vu par Leonard de Vinci, œuvre réalisée de 1496 à 1498. D’autres ont vu plutôt une parodie de l’œuvre Le Festin des dieux (en italien, Festino degli dei) qui est un tableau commencé par Giovanni Bellini en 1514, retouché par Dosso Dossi, et finalement achevé par Titien en 1529. Le festin des dieux, les dieux de l’Olympe… les olympiques.
Thomas Jolly a affirmé que sa volonté n’était pas d’être subversif et de choquer, mais de promouvoir des idées républicaines, de bienveillance et d’inclusion.
De la grosse bullshit. Les gens bien en vue et qui s’identifie ouvertement à la communauté LGBTQXYZ++oo aiment provoquer. Thomas Jolly fait partie de cette communauté, il est homosexuel.
Son but était de provoquer, aucun doute, et surtout, que plein de gens en parlent.
C’est exactement ce qui s’est passé.
Par contre, nombreux diffuseurs ont retiré la séquence de cette parodie. On a eu beau chercher, il ne nous a pas été possible de retrouver, légalement, la rediffusion entière de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques, avec la séquence controversée.
Bien sûr, les catholiques sont choquées. L’organisation des jeux olympiques de Paris s’est excusée et ne voulait pas blesser, ni choquer les catholiques avec cette séquence.
Mais c’est de la grosse bullshit, cette fois-ci de la part de ce comité et cautionné par le CIO.
Il a été possible de visionner sur Tou.tv, en deux épisodes, un making of de cette cérémonie et on peut voir à plusieurs reprises le président du CIO, Thomas Bach, avoir des rencontres avec l’équipe du comité organisateur de la cérémonie d’ouverture, dont Thomas Jolly.
Il est donc impossible que le CIO et évidement l’organisation des jeux olympiques de Paris ne connaissaient pas le contenu de cette parodie controversée et que cela choquerait les catholiques.
Bon, cette séquence disgracieuse, était-ce une parodie de La Cène, ou du Festin des dieux ? Quoi qu’il en soit, c’était de mauvais goût, ça n’avait pas sa place. Thomas Jolly dit que c’était tout simplement une fête païenne. Probablement encore de la bullshit.
Quoi qu’il en soit, si les gens n’ont pas su faire hors de tout doute la différence entre La Cène ou le Festin des dieux dans cette parodie, c’est que c’était raté de la part de Thomas Jolly. Et, ça l’a été.
Sinon, à part cette disgrâce, le reste de la cérémonie d’ouverture était grandiose, malgré la pluie qui a fait des siennes. L’illumination de la tour Eiffel avec les jeux de lumière, la séquence au musée du Louvre, de prendre la Seine pour une scène, Lady Gaga, les danseuses du Moulin Rouge, qui a dû fermer une seconde fois au cours de son histoire, faire défiler les athlètes sur des bateaux, terminer avec Céline Dion, tout ça, c’était du génie.
Au final, malgré ce qui a déplu à plusieurs personnes sur le milliard de téléspectateurs lors de cette cérémonie d’ouverture d’une durée de quatre heures, il faut surtout retenir les paroles de la dernière phrase de la chanson L’hymne à l’amour d’Édith Piaf, interprétée de façon magistrale par Céline Dion à la toute fin de la cérémonie d’ouverture des jeux de Paris : Dieu réuni ceux qui s’aiment.
C’est le but de tenir des jeux olympiques, pour l’amour du sport.