F1 : Charles Leclerc l’emporte dans l’affreux spectacle de Monaco

C’était le Grand Prix de Monaco ce dimanche.  Le Monégasque Charles Leclerc avec Ferrari l’a emporté. Parti premier, il a mené le Grand Prix de bout en bout dans un affreux spectacle.

Les 10 premiers pilotes sur la grille de départ ont terminé dans le même ordre.

Il est impossible de dépasser à Monaco. C’était ainsi, il y a quelques années, c’est encore pire de nos jours avec des voitures F1 plus larges.

Au 21e tour, Charles Leclerc avait une avance que de 0,987 seconde sur Oscar Piastri.  Piastri ne pouvait pas dépasser Leclerc.  Au même tour, George Russell, en 5e position, était à 10,792 secondes de Lando Norris, 4e.  Verstappen, a été pogné derrière le « lent » George Russell, durant toute la course.

Au 52 tour, Charles Leclerc n’a que 1,788 secondes d’avance sur Oscar Piastri, de toute évidence, Leclerc retarde tout le monde. Mais personne ne peut le dépasser.  Le circuit de Monaco est trop étroit.

Sur le même tour, George Russell est maintenant à 16,599 secondes de Lando Norris en 4e position.  Le pauvre Max Verstappen est toujours pris derrière Russell.

C’est la même chose au 8e rang, alors que Yuki Tsunoda est à 46 secondes de Lewis Hamilton.  Tsunoda a Akex Albon aux fesses, ce dernier ne peut pas passer.

Au 63e tour, Charles Leclerc a toujours que 1,473 seconde d’avance sur Oscar Piastri.  Russell est à 16,599 secondes de Lando Norris, il ralentit encore Max Verstappen et Tsunoda est maintenant à 64,715 secondes de Lewis Hamiilton.

Leclerc l’a emporté, sans même jamais arrêté aux puits. Il faut savoir qu’en F1, il y a une règle qui oblige les pilotes à effectuer au moins un arrêt aux puits.  Mais ce dimanche, au premier tour, il y a eu un drapeau rouge, à cause de l’accident de Sergio Perez dont la voiture a volée en éclat.  Ce drapeau a permis à tous les pilotes de se rendre à leurs puits.

Ainsi, règlèe totalement stupide, par la suite, Charles Leclerc et Ferrari ont décidé de ne jamais effectuer d’arrêt, une fois la course relancée, Un drapeau rouge ne devrait pas remplacer un arrêt aux puits.

Leclerc a pu rouler à la vitesse qu’il voulait pour gérer l’usure de ses pneus. Ce qui fait que par moment, nous avions l’impression, et avec raison, de croire que Charles Leclerc ralentissait tout le monde, surtout Oscar Piastri.  Il n’aurait pas pu adopter pareille stratégie à Imola la semaine précédente.

Sur les réseaux sociaux, les fans de F1 se réjouissent de la victoire de Charles Leclerc, notamment parce que ce n’est pas Verstappen qui a gagné. Mais ces mêmes fans se déchaînent et se désolent du spectacle offert. D’un ennui mortel !

Certains avancent même que l’épreuve de Monaco doit être retirée du calendrier des épreuves de la F1.

Ce qui fait dire à plusieurs que pour Charles Leclerc à Monaco, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Avec raison !  Il faut savoir que le circuit urbain de Monaco n’entre pas dans les standards des circuits de la F1.  La FIA le tolère, parce que c’est Monaco, lieu de domicile de 9 des 20 pilotes de F1 et où il y a beaucoup, vraiment, beaucoup de fric.

La réalité est que le Grand Prix de Monaco, n’a encore qu’une seule année à être présenté, le contrat se termine en 2025. Il est clair que si le contrat devait être reconduit, que des modifications importantes devraient être apportées au tracé.

Reste à savoir qui mène la F1. Est-ce que c’est la FIA, Liberty Media ou l’argent des commanditaires ?

Si la majorité des téléspectateurs n’apprécie pas le spectacle, cela enlève de la visibilité aux commanditaires.  La FIA devra donc plier aux demandes de Liberty Media qui aura de la pression des commanditaires.

Certains fans gardent espoir que les voitures versions 2026, nouvelle réglementation, offriront un meilleur spectacle à Monaco. Mais les voitures, en 2026, n’auront que 10 cm de moins en largeur, et 20 en largeur, ce qui n’est pas assez pour changer grand-chose à l’affreux spectacle qui a été présenté ce dimanche.

C’est à souhaiter que l’affreux spectacle présenté ce dimanche à Monaco, sera le dernier, ou du moins, l’avant-dernier.

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