Denis Coderre se lancera dans la course à la chefferie PLQ et fendra l’air.

Denis Coderre a lancé une invitation aux médias à le rencontrer devant l’Assemble nationale à Québec, vendredi le 21 juin.

Il annoncera sa décision officielle concernant la chefferie du PLQ.

Ira-t-il, ira-t-il pas ?

Bien sûr qu’il y va, c’est plus connu que Barabas dans la passion.

Il laisse « languir » les médias pour créer de l’engouement. Un peu la méthode d’Apple quand ils veulent annoncer la sortie d’un nouveau produit.

Denis Coderre est un libéral, tatoué de rouge, aucun doute. Il a été député du Parti Libéral du Canada pendant 16 ans.

Ensuite, élu maire de Montréal, si le logo de la ville avait été bleu, Denis Coderre l’aurait fait virer au rouge. Comme il risque de faire disparaître le bleu de l’actuel logo du Parti Libéral du Québec.

Après sa défaite contre Valérie Plante en 2017, il y a près de sept ans, Denis Coderre se fait bien discret.

Voilà qu’à 61 ans, il a le goût de relever un nouveau défi, obtenir une pension au provincial, i.e. devenir chef du PLQ, se faire élire et devenir premier ministre du Québec.

Denis Coderre est comme un plombier au hockey. Tu peux espérer gagner les grands honneurs en étant sur le 4ᵉ trio de ton équipe, mais tu ne pourras jamais gagner en étant le centre du 1ᵉʳ trio.

Denis Coderre a un grand défaut. Il fanfaronne trop facilement. Il fait le jar trop aisément et devient arrogant trop facilement.

Cela a été constaté durant son mandat de maire à Montréak et c’est justement ce poltronisme qui lui a fait perdre son élection face à Valérie Plante. Monsieur regardez-moi bien aller, monsieur je sais comment ça marche, monsieur qui joue le hautain du bout de ses lunettes. Si poltron et certain de lui-même qu’il a déjà mis la faute sur des événements qui se passaient sur le dos du président américain Donald Trump, rien de moins. Il faut être culotté, voire sans génie pas pour rire pour qu’un maire accuse le président de la plus puissante nation sur la planète, du moins de l’Amérique. Les électeurs de Montréal ont dit non à Denis Coderre pour un 2ᵉ mandat et la défaite a été cuisante, un KO.

Tellement cuisante la défaite face à Valérie Plante, qu’il aura fallu près de sept ans avant que Denis Coderre se décide à revenir en politique.

La scène fédérale était à oublier, Justin y fait des ravages et les libéraux ne sont plus dans le cœur de la majorité des Canadiens.

Voilà que Denis Coderre veut devenir premier ministre du Québec, avant tout chef du Parti Libéral du Québec.

Il serait étonnant que Denis Coderre puisse y arriver, l’aile jeunesse du Parti Libéral en mène large, elle détient 33% des voix pour le vote à la chefferie et ils ont déjà leur candidat chouchou en Charles Milliard, PDG de la Fédération des chambres de commerce du Québec. Selon l’aile jeunesse du PLQ, Milliard est le mieux placé pour comprendre les aspirations de la jeunesse québécoise, y répondre et ramener le PLQ sur le chemin de la victoire.

Il est difficile de savoir si cette aile jeunesse est saine d’esprit ou à jeun, car ramener le PLQ sur le chemin de la victoire est pire que l’un des 12 travaux d’Hercule. Il faut croire aux licornes pour penser que cela est possible à l’élection de 2026.

Quoi qu’il en soit, dans les sondages en ce moment, le PLQ croule en 3ᵉ position, avec Québec Solidaire pas loin.

Bien sûr, ces sondages ne valent rien à 26 mois de la prochaine élection générale au Québec, octobre 2026.

Le Parti Québécois de Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) trône en tête, mais c’est une avance bien fragile parce que chaque fois que PSPP parle, il baisse presque d’un dixième de point au sondage suivant.

Et s’il y en a un qui pourrait tailler en pièce l’avance du PSPP dans les sondages, c’est bel et bien Denis Coderre.

Mais au final, qui en profiterait ?  Pas le PLQ de Denis Coderre.  C’est la CAQ, qui se glisserait au premier rang et le résultat serait assurément un gouvernement minoritaire caquiste, avec quasiment ex aequo le PLQ et le PQ.

Le PQ dans les régions éloignées, la CAQ dans les banlieues et Montréal et l’Ouest du Québec voteraient PLQ et devrait perdre quelques sièges à Québec Solidaire.  Quelques solidaires se glisseraient ici et là et peut-être, enfin, diront certains, Éric Duhaime élu député dans sa circonscription.

Donc, défaite à la chefferie du PLQ ou défaite aux élections, dans les deux cas, Denis Coderre fendra l’air. scénario.

 

 

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