Le Bloc Québécois a remporté l’élection partielle lundi soir dernier dans la circonscription LaSalle-Émard-Verdun, connue comme étant un château-fort Libéral.
Durant la campagne, les Conservateurs répétaient à quiconque voulait l’entendre qu’un vote pour le Bloc Québécois était un vote pour le parti Libéral de Justin Trudeau.
Or, les Conservateurs ont annoncé que la semaine prochaine, ils vont déposer une motion de censure envers le gouvernement de Justin Trudeau. Donc, si la motion est accepté, le gouvernement de Justin Trudeau sera renversé et les canadiens iront aux urnes pour élire un nouveau gouvernement.
Vu l’entente entre le NPD et les Libéraux terminés, aux dires du chef néo-démocrate Jagmeet Sing, toute l’attention se tournera alors vers le Bloc Québécois.
Or, tel un jarre dans une basse-cour, le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a annoncé qu’il n’allait pas voter en faveur de la motion des Conservateurs la semaine prochaine.
Ce serait là une bien mauvaise stratégie pour le Bloc Québécois, car cela donnerait totalement raison au propos Conservateurs qu’un vote pour le Bloc Québécois est un vote Libéral, un vote pro Justin Trudeau.
Au lendemain de ce vote de censure, s’il y a échec des Conservateurs par faute du vote du Bloc Québécois qui s’y aura opposé. Bien le chef conservateur Pierre Poilievre continuera davantage à dire à quiconque voudra l’entendre,, qu’un vote pour le Bloc Québécois est un vote pour Justin Trudeau.
Ce qui au Québec, dans les sondages sur les intentions de votes, risque de jouer en faveur des Conservateurs.
Car avant cette motion de censure, ce que les Conservateurs racontaient sur le Bloc Québécois, pouvait être perçu comme du vent.
Mais au lendemain d’un vote du Bloc Québécois qui s’opposerait à cette motion de censure, tout à coup ce que les Conservateurs racontaient sur le Bloc Québécois devient vrai.
Le Bloc jouerait ainsi un jeu bien dangereux. Comme on dit, à trop vouloir étirer l’élastique, celui-ci finit par nous péter en pleine face.